Introduction 14 / 1 / 2024

Les examples de l'influence dans la marché d'emploi

  1. BT, le plus grand opérateur de télécommunications du Royaume-Uni, a déclaré qu’il supprimerait jusqu’à 55 000 emplois, soit environ 42 % de ses effectifs, d’ici à 2030, afin de réduire considérablement ses coûts. Il a été rapporté que 10 000 des emplois supprimés proviendraient du secteur des services à la clientèle, qui seront remplacés par des technologies de numérisation et d’automatisation.
  2. Dans son enquête, l’OCDE a recueilli des données sur l’adoption et l’utilisation de l’IA sur le lieu de travail, notamment sur les emplois qui vont changer, être créés ou disparaître, et sur l’évolution des besoins en compétences. « Si l’on considère l’ensemble des technologies d’automatisation, y compris l’IA, 27 % des emplois se situent dans des professions à haut risque d’automatisation » prévient-elle. Ainsi, une comparaison des secteurs manufacturiers et financiers de sept pays met en évidence à la fois les opportunités et les risques qu’apporte l’IA. Point positif : l’utilisation d’une telle technologie au travail peut avoir des conséquences positives pour les travailleurs en termes de satisfaction au travail, de santé et de salaires. 63 % des personnes sondées indiquent que cela a amélioré l’appréciation de leur travail. De même, ils sont respectivement 79 % dans le secteur financier et 80 % dans le secteur industriel à répondre que cela optimise leurs propres performances. Concernant la santé mentale et physique, plus de 50 % des personnes interrogées ont noté des améliorations grâce à l’utilisation de l’IA.De leur côté, les employeurs ont également leur mot à dire : ils sont respectivement 46 % dans la finance et 50 % dans l’industrie à sentir que l’IA peut aider les travailleurs handicapés. Cependant, les risques viennent contrebalancer cela, soulevant des inquiétudes à propos de la protection de la vie privée, l’intensité du travail et les préjugés. Ils sont 63 % dans la finance et 57 % dans l’industrie à s’inquiéter à propos de perdre leur emploi à cause de l’IA dans les dix prochaines années. Evoquant « un fossé évident entre ce que les travailleurs pensent de l’utilisation de l’IA dans leur travail aujourd’hui et leurs craintes pour l’avenir », l’OCDE va même jusqu’à appeler à « une action politique immédiate afin que personne ne soit laissé pour compte ».